SCPI et immobilier locatif : des indicateurs toujours au vert

Si le marché boursier demeure incertain face à la crise que nous vivons actuellement, celui des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) continue sur sa bonne lancée. Rappelons que les SCPI reposent sur de l’immobilier tertiaire et ceux à usage de résidence principale. Le parc est destiné à la mise en location afin de générer des loyers convertis en dividendes et dont profitent tous les investisseurs de parts.

 

L’immobilier locatif face à la crise

La crise n’a pas été ressentie du côté des immeubles résidentiels, dont le taux d’occupation se maintient, de même que la régularité des versements des loyers. La demande locative est toujours au beau fixe dans les grandes agglomérations, en cœur de ville ainsi que dans les zones tendues. De plus, les ménages ont été financièrement soutenus par le gouvernement, exceptionnellement pendant les périodes critiques de 2020, leur permettant de s’acquitter de leurs charges, dont les loyers.

Quant à l’immobilier tertiaire, les résultats face à la crise sont plutôt disparates. Si cette dernière a dopé certains secteurs (logistique, e-commerce, santé et enseignement), d’autres en revanche en ont souffert. C’est le cas des hôtels et des immeubles adossés au tourisme, dont le marché s’est fissuré et dont la reprise encore lente et fragilisée peine encore à donner des résultats satisfaisants.

Immobilier, L'Accession À La Propriété

Comment les SCPI maintiennent-elles leur rendement ?

Les SCPI sont des actifs naturellement diversifiés, et c’est cet atout principal qui a permis le maintien de leur excellent rendement même en période tendue, comme ce fut le cas en 2020. En effet, le taux de distribution sur valeur de marché des SCPI s’est ancré à 4.18%, contre 4.41% en 2019 et 4.35% en 2018.

Pour en revenir à la diversification, elle concerne non seulement la typologie d’actifs, mais aussi les locataires. Les sociétés de gestion ont su sélectionner ces derniers en tenant compte d’une certaine segmentation, dont le secteur d’activité. La région géographique où les actifs sont ciblés interviennent aussi dans les critères de diversification des SCPI. Celles qui se lancent dans l’innovation partent désormais à la conquête du marché européen, voire international pour certaines des jeunes SCPI.

 

Avantages des SCPI face à l’immobilier physique

Nous venons d’aborder la diversification qui est avant tout le principal avantage des SCPI, comparé à l’immobilier physique. Mais d’autres points forts viennent s’y ajouter, tels que la possibilité de diversifier le portefeuille de placement de l’investisseur lui-même. Cela non seulement au niveau des SCPI et de la société de gestion, mais aussi par rapport à la stratégie afin de répondre à différents objectifs. Exemple : investir en pleine propriété, en nue-propriété, préparer la retraite, capitaliser à moyen terme, augmenter immédiatement ses revenus et son pouvoir d’achat.

Investir en SCPI ne nécessite pas la mobilisation d’un fonds conséquent, comme dans le cas de l’acquisition immobilière en direct. Ainsi, pas besoin d’avoir recours à un crédit bancaire et donc profiter des avantages d’une souscription immédiate et sans condition. Le prix de la part est de moins de 200 euros, ce qui fait de ce support d’investissement un produit accessible au grand public, à la différence de l’immobilier physique.

C’est un professionnel qui se charge de toutes les missions afférentes à son exploitation : autre point extrêmement avantageux pour l’investisseur, puisque ce dernier fait profiter de son expertise dans de nombreux domaines : immobilier, financier, locatif et fiscal entre autres. En somme, il s’agit donc pour l’investisseur de seulement gérer ses propres parts et de tirer profit des dividendes versés chaque trimestre. Enfin, à retenir que les risques locatifs sont répartis dans un investissement en SCPI, ce qui n’est pas le cas avec l’immobilier physique.

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